Partagez-vous cet avis d’Eric Albert ? Psychiatre de formation et fondateur de l’Institut français de l’action sur le stress, il défend une conduite des projets centrée sur les enjeux relationnels.
La tendance serait d’accorder trop d’importance à l’organisation pour guider l’action. C’est à dire trop d’importance au choix des processus, des indicateurs…
Chacun de nous serait davantage en attente d’une reconnaissance et d’une valorisation de sa spécificité dans la mise en oeuvre d’une action. Nous avons tous besoin de comprendre en quoi le projet à venir, le changement à opérer a besoin de nos compétences spécifiques. Cette reconnaissance contribue notamment à créer un sentiment de fierté qui nourrira ainsi en partie la motivation.
Les dysfonctionnements seraient du coup davantage dus aux attitudes relationelles qu’à une fragilité de l’organisation. Et les changements à opérer sont en conséquences plus à focaliser sur l’accompagnement des personnes que sur l’évolution des systèmes.
De quoi questionner le pilotage des structures et des projets !